Ça colle !
Stickers – Entre art de rue et culture populaire, Jean-Pierre Dewerpe et Quentin Gassiat. Éditions Alternatives – 157 pages, 28 euros.
Plongez dans l’histoire de l’autocollant et découvrez toute sa richesse, dans les médias utilisés, ses codes visuels, ses intentions.
Sa nature adhésive, son petit format, son caractère éphémère en font un objet de propagande idéal : un message concis, un visuel percutant, des couleurs qui attirent l’œil ; il doit marquer les esprits. D’autant que sa production en série, rapide et peu chère, permet sa prolifération dans notre paysage quotidien. Il sert ainsi des visées aussi bien politiques que marketing, ou encore simplement artistiques.
De fait, il est le reflet d’une culture, identifié, reconnaissable, populaire.
C’est un objet d’échange à double titre : il affirme une idée, souvent militante, voire contestataire, et instaure un dialogue avec le spectateur. Il se veut de ce fait signe de reconnaissance, d’identité, de communauté, d’appartenance. Mais il est aussi objet de collection et donc de troc.
L’ouvrage est richement illustré, avec en aparté des exemples d’artistes qui éclairent le propos. Une surprise vous attend dans les dernières pages. Vous allez être scotchés !